Par Valentine RIBADEAU DUMAS (avril 2019), ethnographie réalisée dans le cadre du séminaire Nature et environnement : production et construction entre crises et espoirs de la professeure Sabrina Doyon (département d’anthropologie, Université Laval)
Dans le Quartier du Vieux-Limoilou se trouve depuis le début du XXème siècle, 70 ruelles formant un réseau viaire de 15 kilomètres de long. À travers leur histoire, on découvre les objectifs des politiques d’urbanisation successives, l’évolution de l’utilisation et de la perception de ces ruelles par les résidents jusqu’à la mise en œuvre du projet « à vos ruelles vertes » en 2017.
Construites initialement sur des terres agricoles, les ruelles sont considérées aujourd’hui comme faisant partie de l’identité de ce quartier. Dans ce contexte, cet essai s’intéresse aux visions de la nature des différents acteurs (gouvernements fédéral et municipal, résidents, promoteurs immobiliers et organisme non gouvernemental) révélées au travers de l’histoire de ces ruelles. Pour cela, la première partie présente le contexte de leur construction et de leur utilisation jusque dans les années 1970 et la seconde partie décrira le tournant environnemental ayant eu lieu depuis cette date et sa concrétisation au niveau local. Finalement, la pluralité des visions de la nature permettra de rendre compte de leur assemblage complexe. L’évolution de ces visions montre aussi qu’en tout temps, de nombreux domaines sont intimement, et parfois implicitement, liés à notre relation avec la nature.
1900-1970 : La « vie au grand air »[1] à l’époque des « ruelles sauvages »[2]
Contexte historique
Au début du XXème siècle, le quartier de Limoilou était voué à l’agriculture, seuls quatre villages ouvriers y étaient dispersés, les habitants travaillant sur les chantiers navals ou dans les industries proches de la Rivière-Saint-Charles (Després et Larochelle, 1996:41). En 1906, la compagnie de spéculation foncière Québec Land, en accord avec le gouvernement municipal, achète les terrains, établit le tracé des rues et des ruelles, puis vend des lots aux constructeurs ou particuliers intéressés à bâtir une maison à logements. Afin de proposer un certain standing et de respecter de nouvelles normes municipales de salubrité, l’entreprise décide de doter les façades d’un certain cachet et de reléguer « l’entreposage, les ordures, le stationnement et les cordes à linge à l’arrière dans les ruelles » (Le Soleil, 3 Septembre 2011). Il est proposé aux acheteurs potentiels de « fuir les rues poussiéreuses, étroites et congestionnées du Vieux Québec et [de] venir vivre au grand air » (Le Soleil, 16 juillet 1920) dans le « Parc Limoilou (…), le plus beau quartier du Greater Quebec ». Le promoteur vante à la fois « le site exceptionnel et la disposition des rues et des avenues qui n’ont pas moins de 60 pieds de largeur » (Le Soleil, 11 juin 1910). À cette époque, on assiste à une migration de la population des campagnes vers les villes à la recherche d’un emploi, ce projet rencontre donc un succès fulgurant. La rapidité de ce développement, partant d’une terre unique agricole pour devenir le siège d’une centaine de lots identiques, explique le choix de la numérotation simple des rues et des avenues. L’organisation spatiale de ce nouveau quartier, et notamment la présence des ruelles en H, est considérée à cette époque comme innovante en matière d’urbanisme.
Quelques années plus tard, à partir de 1920-1930, l’offre de logement dans le quartier devient trop faible par rapport à la demande, les habitants s’entassent dans chaque habitation (Després et Larochelle, 1996: 42) et le niveau de salubrité diminue. Néanmoins, une vie de quartier dynamique semble s’être installée, favorisée par l’architecture particulière qui permet, entre autres, l’implantation de nombreux commerces et ateliers dans les ruelles. Selon plusieurs études historiques et témoignages de résidents de cette époque, les ruelles avaient alors pour les habitants deux rôles principaux, tous deux communautaires : (1) un rôle fonctionnel (pour l’entreposage, les ordures, les marchands itinérants et les ateliers installés, l’accès des pompiers, la circulation entre les logements) et (2) un rôle de partage et d’échange (pour discuter, s’attendre et se rendre à la messe ensemble et comme espace de jeux pour les enfants). Les ruelles étaient alors faites de gravelle, « délabrées et non entretenues » (Monlimoilou, 16 mars 2014). Il y avait peu de voitures, donc peu de stationnement, elles étaient donc sécuritaires. Aucun témoignage ne parle d’espace vert ou d’une quelconque végétation, tous cependant mentionnent l’importance de ces ruelles pour les enfants, leur attachement à celles-ci ainsi que « la bonne humeur qui grouillait » (Le Soleil, 3 Septembre 2011). Le champ lexical choisi est d’ailleurs évocateur : « Les ruelles sont vivantes » (Després et Larochelle, 1996:43), « la ruelle, c’était le territoire de l’enfance » ou encore cette « époque révolue des ruelles sauvages » (Monlimoilou, 16 Mars 2014). Rappelons qu’à cette époque, la vie sociale et communautaire était animée par les paroisses (catholiques) de quartier, ce qui favorisait également l’animation des ruelles et les activités locales.
Deux visions de « la nature dans le quotidien »
Ce bref historique permet de mettre en lumière deux objectifs différents. Pour le promoteur immobilier comme pour le gouvernement municipal, ces ruelles représentaient un capital qu’ils souhaitaient faire fructifier, la nature étant un outil marketing pour promouvoir ce quartier un peu éloigné du centre (« grand air ») et ayant donc une valeur sur le marché immobilier. La nature était aussi vraisemblablement vue comme saine pour les individus. L’objectif financier et le bien-être des habitants étaient donc les deux motivations énoncées; il est cependant pertinent de rappeler ici que ce sont des terres agricoles qui ont été transformées, dans un but de rentabilité financière.
Pour les résidents, le portrait est un peu différent : la motivation pour habiter ce territoire est aussi financière (trouver un emploi), le rapport à la nature étant cependant apprécié par le côté « sauvage », originel, laissez-libre des ruelles. Le contraste est saisissant : là où les premiers cherchent à quadriller, numérotés et enclavés, les seconds apprécient le désordre organisé et l’authenticité du territoire. Dans tous les cas, l’intérêt se porte vers la nature comme inclus dans le quotidien des citadins vivant en périphérie des quartiers centraux de la ville.
A partir des années 1950, deux évènements transforment la vie des ruelles de Limoilou : la faillite de la compagnie Québec Land (propriétaire des ruelles) et la migration des résidents vers la banlieue sous l’impulsion des incitatifs du gouvernement fédéral. D’abord, la ville de Québec et la plupart des propriétaires fonciers refusent d’acheter les ruelles (notamment à cause des frais d’entretien et de déneigement) qui se retrouvent donc sous Curatelle public et appartiennent à Revenu Québec. Ensuite, les résidents partent s’installer en banlieue pour posséder un lot de terrain, une portion de nature. Les ruelles deviennent à plusieurs égards orphelines. On assiste alors à leur dégradation et à un accroissement du nombre de places de stationnement. De nouveau, la politique du gouvernement valorise l’accès à la nature comme un outil marketing et encore une fois par la promotion de zones en périphérie du centre-ville. La vision de la nature se transforme, devenant plus individuelle, « chacun dans sa cour ».
1970 – aujourd’hui : Verdissement et réappropriation
Contexte historique
Retournement de situation au début des années 1970, on assiste à un changement d’attitude du gouvernement et d’une partie de la population vis-à-vis de la ville. Plusieurs causes sont invoquées : la crise de l’énergie rendant les déplacements coûteux, la valorisation du patrimoine, de nouvelles réglementations municipales concernant les logements et le développement du secteur des services dans les centres urbains (Després et Larochelle, 1996:44). Ainsi, une population plus jeune et active revient s’installer en ville et notamment dans les ruelles. Cela correspond au début de la prise de conscience environnementale dans la société. Un mouvement global de nettoyage, de démolition des ateliers/hangars, de construction de terrasses et de plantation d’arbres débutent et se poursuit encore aujourd’hui. Les ruelles deviennent alors (1) un lieu de loisir et de détente et (2) un lieu de service rappelant leurs rôles avant 1950. Certains parlent même de retrouver leurs ruelles d’antan. Cependant, le rapport à la ruelle a beaucoup évolué si l’on en croit les témoignages des résidents de cette époque, qui font nettement plus référence à la nature qu’auparavant: « jardinage », « bronzage », « recherche de lumière» (Després et Larochelle, 1996:44). De nouveau, la politique d’urbanisation va chercher à valoriser ce quartier pour des raisons économiques et les résidents vont de leur côté activement façonner leurs ruelles, reflet entre autres de leur vision de la nature : grandes terrasses privées et aménagement paysagers pour clôturer. De plus, les enfants reviennent, et avec eux, le questionnement sur la sécurité du quartier.
Au début des années 2000, la ville de Québec, en collaboration avec le gouvernement provincial met sur pied le « programme d’intervention et de revitalisation des ruelles du quartier Vieux-Limoilou » et propose de participer au financement de la réfection de la chaussée des ruelles, à leur asphaltage. Le caractère orphelin des ruelles devient problématique et nécessite une gestion de projet particulière que je n’aborderai pas dans cet essai. Une entente est finalement trouvée entre la ville, le Curateur public et les résidents pour mener une expérience-pilote en vue de faire naître des projets d’appropriation de leurs ruelles par les « Limoiliens », avec une aide financière partielle de la ville. Par la suite et suivant le modèle d’autres villes importantes nord-américaines, le gouvernement municipal souhaite donner une « connotation verte » à ce plan d’intervention « en réaction à une urbanisation intense qui fragilise l’équilibre environnemental et s’inscrirait dans une optique de développement durable »[3]. L’organisme Nature-Québec est nommé pour assurer la mise en place du programme « Milieux de Vie en Santé » auprès des habitants des ruelles. Le projet « à vos ruelles vertes » se concrétise en 2017.
Cet organisme affiche aussi, de son coté, de grandes ambitions pour les ruelles : « lutter contre les changements climatiques, mais aussi revigorer le tissu social des quartiers » (Le Devoir, 25 mars 2017). Concrètement, cela consiste à « susciter l’action par les citoyens, dans un milieu privé, pour créer des îlots de fraîcheur et aménager une cour intérieure, un lieu socialisant, une aire de jeu pour les enfants, un espace plus sécuritaire, une aire de repos paisible, un îlot de verdure » note Cyril Frazao, coordonnateur du programme Milieux de Vie en Santé chez Nature-Québec (Le Devoir, 25 mars 2017).
Le projet a nécessité la création de comités de ruelles, composés de propriétaires ou locataires de la ruelle, désireux de s’investir dans la gestion de cet espace collectif et d’en proposer une vision commune. Leurs motivations : éviter les îlots de chaleur, agrandir l’espace de vie et augmenter la valeur foncière des bâtiments. Pour cela, plusieurs objectifs sont définis : (1) la création d’espace communautaire : jeux pour les enfants, espace de rencontre, activités de ruelle, gestion communautaire du traffic routier et (2) le verdissement de la ruelle : implantation de bacs à fleurs, plantes, potagers, corvées communautaires pour l’entretien[4]. On assiste donc à une transition, de l’aménagement d’un espace privé de détente, on souhaite maintenant une ouverture vers une vision plus collective de l’espace.
Quatre « ruelles vertes » ont ainsi vus le jour en 2017, cinq nouvelles en 2018 et trois sont prévues pour l’été 2019. Les noms de ces ruelles (choisis par les comités de ruelles respectifs) évoquent d’ailleurs pour la plupart soit le côté « vert », soit le côté « communautaire » (du clocher, parminous, les jardins de Limoilou, verdoyante, etc.).
Assemblage de visions de la nature
Les motivations autour de ce projet sont diverses. D’abord, le gouvernement souhaitant la « revitalisation » du quartier est dans une optique de développement durable, s’inscrivant donc, sans grand étonnement, dans une démarche de capitalisme vert. La nature reste donc une marchandise valorisable dans ce système économique. Cloutier (2007) définit cela comme du « développement communautaire durable ». L’ambition affichée du maire de Québec en 2017 de suivre un mouvement international en vogue de verdissement des ruelles, aussi en cours à Montréal (Le Journal de Québec, 16 Janvier 2017), montre que les motivations premières se rapportent peut-être aussi à des guerres de clochers. Nature-Québec, quant à lui, en tant qu’organisme environnementaliste, « œuvre à la conservation de la nature, au maintien des écosystèmes essentiels à la vie et à l’utilisation durable des ressources »[5]. La définition de sa mission implique une vision de la nature qui doit être conservée et protégée par l’être humain, et qui est extérieure à lui. Sur ce projet et comme mentionné plus haut, le rapport à la nature est aussi abordé comme une question de lien social, de rapport à l’espace, d’appropriation du territoire, finalement donc en co-construction constante. C’est cet aspect qui est aussi clairement énoncé aujourd’hui par les comités de ruelles, dont les membres négocient leur vie urbaine et leur manque de lien avec la nature. La nature devient un outil de co-création du territoire, un « commun » qui serait la source d’un nouveau tissu social localement, représentant leurs « ruelles de rêves » (Ici Radio-Canada, 10 Juin 2017). La nature comme un idéal de milieu de vie, comme un agent purificateur (lié aux problèmes de pollution dans le quartier) ou encore comme une créatrice de lien social perdu. Chercherait-on à retrouver la ruelle d’antan par la création d’un espace collectif vert?
L’analyse de ces deux périodes principales montre, dans les deux cas, l’attachement des résidents à leurs milieux de vie, leur territoire. Le concept de « territoire local » de Di Méo, par opposition au territoire de la nation, « repose sur une approche relationnelle, ayant une forte dimension culturelle et jouant « un rôle fondamental d’école du lien social » (1996 :24). Finalement, on s’est intéressé ici à la place donnée à la nature dans la construction du territoire local et aux visions sous-jacentes. On retrouve au sein des ruelles d’aujourd’hui un assemblage complexe de visions de la nature parfois contradictoires mais qui avancent ensemble au travers parfois des désaccords et des tensions. Ce cas est une illustration pertinente de la co-construction de la nature, qui est finalement relié à de nombreux domaines bien au-delà de l’environnement : dimension sociale, politique, etc.
Visiter les ruelles d’aujourd’hui donne à réfléchir sur le lien des citadins occidentaux à la nature qui semble parfois un processus démesuré de démarches et de compromis pour installer finalement quelques bacs à fleurs communs dans leur cour arrière. Mais ces bacs seraient-ils finalement le symbole d’un lien à sa communauté et les porte-paroles d’une paroisse, qui n’aurait plus rien de religieux?
BIBLIOGRAPHIE
Articles de journaux
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Articles – géographie culturelle et sociale
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[1] Source : Le Soleil, 16 juillet 1920.
[2] Source : https://monlimoilou.com/2014/quand-la-ruelle-etait-un-fabuleux-terrain-de-jeux/, 16 Mars 2014.
[3] Source : Binette, K., 2016. Les comités de Ruelles vertes dans Rosemont-La Petite-Patrie : enjeux et défis de la mobilisation citoyenne, SODER/Écoquartier Rosemont-La Petite-Patrie, Service aux collectivités de l’UQAM, cité dans Scattolin, M, « Créer des espaces communs en ville : les ruelles vertes de Limoilou », l’Interdisciplinaire, Institut EDS, Université Laval.
[4] Objectifs énoncés par le comité de la ruelle hanTée, lors de ma participation à leur réunion le 25 Février 2019.
[5] Source : www.naturequebec.org.