Nature, projets citoyens et développement domiciliaire : une ethnographie de la forêt à Charlesbourg

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Par Justine Auclair (avril 2020), ethnographie réalisée dans le cadre du séminaire Nature et environnement – Alternatives, altérités, transitions de la professeure Sabrina Doyon (département d’anthropologie, Université Laval)

Le déboisement des forêts urbaines et périurbaines est un phénomène répandu qui n’épargne certainement pas la ville de Québec et ses arrondissements. Habitant directement devant l’un des accès à la chaleureuse forêt Château-Bigot, au nord-est de Charlesbourg, je n’oublierai jamais les bruits du dynamitage qui, il y a une quinzaine d’années déjà, faisait régulièrement trembler la maison. En effet, la prolongation du boulevard Loiret et le développement imminent du quartier exigèrent non seulement le rasage d’une partie de la forêt, mais également l’élimination des gros rochers ayant pourtant forgé l’expérience et les souvenirs des jeunes du coin : glissades hivernales et éraflures estivales. Je me souviens vaguement des luttes citoyennes et des manifestations qui jaillirent à l’époque; du haut de mes 10 ans, j’avais moi-même « adopté » des arbres en guise de protestation.

Bien que le développement domiciliaire escompté ne se réalisa pas aussi vite que prévu, l’intérêt que je portai à ce boisé ainsi qu’aux mouvements citoyens visant sa protection diminua, malheureusement, proportionnellement à l’augmentation du trafic sur la route à moitié asphaltée reliant le boulevard Loiret à l’usine de traitement des eaux. Je m’étais sans doute résignée à habiter un quartier qui, éventuellement, comptera plus de bungalows, de tours à condo et de pick-up que d’arbres, de champignons et d’oiseaux. Quelle surprise lorsque, tout récemment, un cervidé pointa son museau sur notre terrain! Et quel air incrédule ai-je arboré lorsqu’une dame interrompit mon jogging, l’été dernier, afin de me mettre en garde : une maman ourse et ses oursons traînaient près des sentiers! J’ai alors fait face à ce qui me semblait être des fantômes, c’est-à-dire des vestiges et des signes des modes de vie que je jugeais passés, dont le présent est toujours empreint (Tsing et al. 2017 : G1). Pourtant, loin de n’être qu’affaire du passé et malgré les assauts qu’elle subit, la forêt de Charlesbourg est bel et bien toujours fréquentée par de riches communautés humaines et non humaines, et elle est encore défendue par de vaillant.es citoyen.nes souhaitant le ralentissement du développement domiciliaire. L’objectif de ce court article consiste ainsi à rendre compte de la vie, des initiatives et des rapports socio-environnementaux qu’abrite ce coin de forêt partiellement meurtri qui m’est si familier. Cet écrit découle d’une brève ethnographie alliant observations, consultation de documents produits par la ville de Québec et par le mouvement citoyen Protégeons la forêt à Charlesbourg (anciennement Forêt y voir) ainsi qu’un entretien semi-dirigé réalisé auprès de la porte-parole du mouvement susmentionné, Martine Sanfaçon, et de son mari, Yves Bédard.

Le développement domiciliaire : un « monstre » à Charlesbourg 

L’arrondissement de Charlesbourg a connu, lors des 15 dernières années, un développement domiciliaire particulièrement dommageable pour ses écosystèmes forestiers. Pensons par exemple au Domaine de la faune, lequel fut érigé sur un milieu humide qui aurait dû être protégé. Le territoire et la dénomination de l’environnement forestier entourant la Rivière des Roches et la Mélèzaie de la rue de la Montagne, pourtant recensés dans le répertoire des milieux naturels d’intérêt de la Ville de Québec, furent également modifiés. Similairement, l’érablière de la rue des Loutres, classée « secteur sensible et de grand intérêt », fut partiellement ravagée (Bousquet 2009). Les projets domiciliaires Domaine de la Rivière des Roches et Sentiers du boisé menacent quant à eux la bande riveraine de la Rivière des Roches ainsi que le site naturel d’intérêt de la Mélèzaie de la rue des Autochtones (Protégeons la forêt à Charlesbourg 2017 : 5-7; Normandin 2010).

C’est dans ce contexte qu’en août 2017, dans le cadre de la consultation sur le Schéma d’aménagement et de développement de Québec (SAD), le groupe Protégeons la forêt à Charlesbourg déposa un mémoire visant la conservation de la forêt Château-Bigot. Toutefois, l’entrée en vigueur du nouveau SAD, le 7 février dernier (Ville de Québec 2020), ne laissa pas pleinement satisfaite la militance environnementale charlesbourgeoise. En effet, les recommandations émises dans ce mémoire – de même que dans les 15 autres traitant de cette forêt qui furent déposés dans le cadre de cette même consultation – semblent avoir été balayées d’un revers de main. Malgré un ratio offre/demande de 1,05, le développement se poursuit, et ce, à l’encontre des orientations gouvernementales en matière d’aménagement du territoire censées prioriser « la consolidation des zones urbaines existantes » (Agglomération de Québec 2016 : 13). Conséquemment, l’achat de terres privées par des promoteurs ainsi que les plans d’aménagement de la ville représentent en quelque sorte des « monstres » auxquels s’opposent certain.es habitant.es souhaitant mettre fin à l’« hémorragie », au « crime environnemental » qui se trame actuellement (Protégeons la forêt à Charlesbourg 2017 : 4; 12). Ce monstre, entendu ici comme le « threat of ecological disruption » qu’incarne l’humanité moderne (Tsing et al. 2017 : M2), semble néanmoins insatiable.

La nature pour penser une gouvernance alternative des ressources

Heureusement, ce coin de forêt regorge également des espoirs portés par celles et ceux qui mènent une lutte active contre l’appétit monstrueux du développement domiciliaire. Articulées à l’utopisme, les vertus transformatrices de l’espoir contribuent à disloquer et à dénaturer les façons habituelles de formuler et de résoudre les problèmes sociaux (Sliwinski 2016 : 440). Soulignons également que l’espoir est doté d’une dimension performative qui « not only point to possibilities, but literally brings potential futures into being and shapes future pathways » (Hauer et al. 2018 : 72). L’espoir est « énacté », c’est-à-dire qu’il est pratiqué, il a des impacts concrets et matériels, il coconstruit l’espace et les paysages.

Ainsi, les espoirs des militant.es contribuent fort probablement à forger le futur des espaces boisés de Charlesbourg. Martine et Yves ont déjà envisagé, par exemple, la création d’un parc naturel sur terre privée s’apparentant à une fiducie foncière communautaire. Ce parc viserait la conservation des écosystèmes forestiers et le maintien de l’accès aux boisés pour les citoyen.nes. En effet, il n’existe que très peu de parcs municipaux à Charlesbourg, puisque les espaces verts se trouvent plutôt sur les terres à bois de particuliers. Ces propriétaires forestiers permettent généralement la libre circulation des marcheurs, skieurs et raquetteurs; certain.es dament même les sentiers, dont l’entretien ne relève d’aucun service municipal. Malgré une augmentation substantielle des taxes foncières depuis l’adoption, en 2012, du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (Communauté métropolitaine de Québec 2018), plusieurs refusent de vendre leurs lots boisés (Protégeons la forêt à Charlesbourg 2017 : 13). Toutefois, la pression est forte, et si les terrains sont vendus à des promoteurs, alors le développement domiciliaire risque de s’accentuer. Bien qu’encore jugé « utopique », le modèle de la fiducie foncière communautaire s’avère ainsi particulièrement pertinent pour la forêt Château-Bigot, puisqu’il permettrait le ralentissement de la spéculation foncière et, ultimement, la réappropriation du territoire par les citoyen.nes. En effet, contrecarrant la financiarisation et la marchandisation des territoires, les fiducies foncières d’utilité sociale participent au retrait des terres du marché spéculatif ainsi qu’à leur protection contre diverses logiques d’accaparement (Lavallée 2016 : 22).

Bien qu’indirectement liée aux luttes promouvant la préservation des forêts charlesbourgeoises, une seconde initiative a capté mon attention. Il s’agit de l’implantation de petits jardins (rue des Pervenches, École Saint-Pierre et Église Saint-Pierre-aux-Liens) soutenant l’activisme alimentaire et la résilience communautaire que promeut le mouvement des Incroyables Comestibles (Incredible Edible). Concrètement, des fruits et des légumes sont cultivés par une petite équipe – les passant.es sont invité.es à faire leur part en arrosant les plans, par exemple – puis les récoltes sont offertes gratuitement aux membres de la communauté. D’ailleurs, Martine et Yves rêvent d’une « route comestible » qui se déploierait notamment le long du boulevard Loiret, espace boisé où le développement domiciliaire semble encore incertain. Malheureusement, les plans concernant cette petite forêt nourricière sont partiellement établis sur des territoires municipaux, et la ville n’aurait jamais donné suite aux demandes des citoyen.nes intéressé.es. Notons également l’influence qu’exercent les réseaux transnationaux relatifs à divers mouvements de transition sur les initiatives les plus localisées : les Incredible Edible émergèrent en 2008 à Todmorden, une petite ville au nord du Royaume-Uni, et le mouvement prit tant d’ampleur qu’il se retrouve désormais un peu partout sur le globe (Incredible Edible, s.d.), même à Charlesbourg!

L’intérêt de ces initiatives foncières et alimentaires réside entre autres dans les modèles de gouvernance alternative qu’elles proposent. En effet, les fiducies foncières communautaires et les Incroyables Comestibles rappellent la gestion de ressources en termes de communs que revendiquent maints transitionneurs et décroissants (Lockyer 2017: 522). Comme l’acte de « mise en commun » (commoning) s’oppose à la suraccumulation individualiste de richesses et de biens, il constitue un vecteur d’émancipation et de transformation sociales et politiques. Les communs « quietly but confidently affirms that another world is possible » (Bollier 2014 : 3). Évidemment, ce n’est pas demain que la militance charlesbourgeoise renversa l’État et les logiques néolibérales qui le traversent, mais nous avons là une brèche d’où émergent d’autres façons de faire, d’autres façons de penser et d’habiter la nature, d’autres façons de se gouverner. Nature et humanité sont bel et bien enchevêtrées et se coconstruisent mutuellement; de la défense de la « nature » jaillissent des propositions pour fonctionner autrement en société, réorganisation qui impliquerait de tout autres rapports socio-environnementaux.

Relations, constructions et expériences de la nature

Néanmoins, les communs ne sont pas qu’une question de politiques publiques ou d’économie. Ils touchent également aux conditions existentielles de la vie sous toutes ses formes, de la matière cellulaire jusqu’aux êtres humains. Le commoning implique donc une réévaluation de nos engagements métaphysiques envers ce que nous appelons la « nature » (Bollier 2014 : 113). De ce constat s’impose le questionnement suivant : quelles relations socio-environnementales sont alors mises de l’avant par les promotrices et promoteurs des initiatives susmentionnées? Évidemment, la brève ethnographie réalisée ne me permit pas d’explorer la profondeur et la finesse de cette dimension.

La consultation du mémoire produit par le groupe Protégeons la forêt à Charlesbourg (2017) révéla, étonnamment, un « cadre économiciste et explicitement calculatoire qui caractérise les formes de mise en économie de l’environnement depuis cinquante ans » (Pestre 2016 : 22). En effet, en plus de mobiliser des arguments utilitaristes relatifs au bien-être des communautés humaines (« nous avons besoin, pour notre équilibre et notre santé, d’une ceinture verte », p. 4) et des arguments juridiques promus par certaines organisations internationales (mention du « droit de l’enfant à la nature », puisqu’un « enfant qui a accès à un espace vert se développe mieux, tant physiquement que mentalement », p. 11), les militant.es font souvent allusion aux services écosystémiques que rend la forêt. Ainsi, les divers avantages que procure la forêt Château-Bigot (stabilisation des conditions du milieu de vie, production de matériaux utiles, optimisation du développement psychosocial, enrichissement de la vie matérielle, intellectuelle et spirituelle, p. 8) ont été convertis en un « capital naturel » équivalant, selon les calculs du biologiste consultant Benoît Limoges, à un montant de 10 millions de dollars par année (p. 10). Cette somme correspond à la valeur des « services naturels » dont seraient privés les citoyen.es et l’environnement plus globalement advenant la destruction de cet espace boisé.

La notion de services écosystémiques propose une analogie entre capital naturel et capital manufacturé et suggère « des arguments utilitaristes supposés parlants en faveur de la conservation de la nature » (Boisvert 2016 : 71). Elle contribue aux divers processus de marchandisation de l’environnement, c’est-à-dire au traitement conceptuel et opérationnel de ce dernier en tant qu’objet destiné au commerce. Des concepts tels que « capital naturel » et « services écosystémiques » promeuvent par ailleurs les relations socio-environnementales utilitaristes et basées sur l’échange (Gomez-Baggethun et Ruiz-Pérez 2011 : 619; 624) paradoxalement caractéristiques des dynamiques capitalistes environnementalement nuisibles. Ils illustrent, par le fait même, la capacité de ce système à se réinventer et à coopter les alternatives qui se mesurent à lui (Girlado et Rosset 2017 : 10).

Évidemment, ce calcul ne résume pas l’ensemble des relations qu’entretiennent avec la nature les citoyen.nes engagé.es de Charlesbourg. Il semble plutôt s’agir d’un argumentaire stratégique visant à se faire entendre des logiques économicistes dominantes, logiques desquelles se nourrit le monstre domiciliaire. D’ailleurs, l’interchangeabilité des espaces « naturels » – conséquence découlant de la mise en économie de l’environnement (Pestre 2016 : 26) – est explicitement dénoncée par le couple interviewé :  « Nous, on trouve que c’est 2 poids 2 mesures. On trouve ça extraordinaire qu’on veuille reboiser dans le centre-ville de Québec, mais qu’ils ne déboisent pas à Charlesbourg à la place! Pour moi c’est comme une contradiction! » (Martine Sanfaçon)

Similairement, les élus de Québec justifieraient la destruction des forêts de Charlesbourg en prétendant investir dans l’acquisition de parcelles au Mont-Bélair (Protégeons la forêt à Charlesbourg 2017 : 14). Bien que les militant.es se réjouissent du verdissement au Mont-Bélair, elles et ils soulignent que l’est de la ville est quant à lui dépourvu de parcs de cette envergure, d’autant plus que la forêt de Charlesbourg est facilement accessible en transport en commun. Le verdissement d’un endroit ne peut justifier la destruction d’un autre.

Des relations humains-nature d’un tout autre registre sont également tissées au sein de ces boisés. Je constate, par exemple, la présence de mangeoires le long des sentiers et dans la cour des maisons avoisinant la forêt. Les enfants s’émerveillent devant la diversité des visiteurs ailés, et les ornithologues s’en donnent à cœur joie. Ces relations de camaraderie sont également les sonneuses d’alarme des changements qui s’opèrent. Lorsque je m’enquis des transformations relatives à la faune, Yves s’empressa de parler des oiseaux. Ayant grandi dans le quartier et pratiquant l’ornithologie depuis de nombreuses années, il affirma que ces derniers sont aujourd’hui moins nombreux, moins diversifiés, moins entendus. « Bien quand y’a moins de forêt, y’a moins d’oiseaux, ça c’est sûr! », lança-t-il. Cette anecdote me rappela la pensée de Whitehouse, selon qui « listening to birds in the Anthropocene should not encourage a separation of human activities from those of birds but should instead ground the development of relations of companionship » (2015 : 70). En effet, les perturbations que connaît le soundscape de l’homme moderne (Schafer 1993 : 3) ne racontent pas simplement la menace constante que les humains représentent pour les non humains. Elles sont le récit d’un apprentissage, celui qui nous pousse à être attentifs au reste du monde et à nous y faire une nouvelle place, un nouveau chez-soi forgé par des relations socio-environnementales réinventées (Whitehouse 2015 : 70).

En guise de conclusion, rappelons que les processus de naturalisation à l’œuvre, cette co-construction de l’humain et de la nature, sont certes discursifs, mais également perceptifs; ils découlent des discours et des constructions sociales, mais également des pratiques et des expériences de l’environnement. La « nature » que représente la forêt de Charlesbourg est à la fois un cadre perceptif, un système de sens et un argument politique influençant la manière dont les citoyen.nes habitent l’environnement, se l’approprient et légitiment leur présence et leurs actions (Ruiz-Ballesteros et al. 2009: 164). Ainsi, n’abritant pas que les fantômes laissés derrière par le monstre domiciliaire, la forêt de Charlesbourg étend plutôt son spectre bien au-delà de ses arbres; elle inspire et contribue à l’épanouissement d’une vie communautaire enrichie ainsi qu’à la consolidation de rapports socio-environnementaux repensés.

« Une des victoires, une des choses que je trouve importante, c’est toute la solidarité qui s’est manifestée. Moi je dis tout le temps ‘merveilleuse forêt qui m’a permis de connaître des gens extraordinaires dans mon quartier’. Ce sont des gens que je n’aurais jamais connus si ce n’était pas de cette forêt. » (Martine Sanfaçon)

« On cultive des légumes, puis on cultive la solidarité aussi. » (Yves Bédard)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Références citées

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